Ce vendredi a été inaugurée l’exposition immersive tant attendue : le labyrinthe de Tim Burton. Après ses débuts en Espagne à Madrid, c’est dans l’espace du chapiteau de la Villette que l’on retrouve cette nouvelle exposition, pas moins de dix ans après la première rétrospective du réalisateur américain qui avait eu lieu à la cinémathèque de Paris. Cet événement était donc très attendu par tous les amoureux de l’univers gotico-romantique du cinéaste.

Le labyrinthe de Tim Burton nous plonge directement dans son univers et joue avec les codes tant aimés de l’artiste. Sur environ 5 000 mètres carré, nous sommes invités à parcourir de salle en salle cet univers si emblématique et reconnaissable. Nous y pénétrons en passant par la bouche d’un monstre. Il y a quelque chose de très circussien dans cela d’ailleurs. Rien d’étonnant quand on sait que Tim Burton est amoureux des « Freaks », des bizarres, des déjantés.

La visite se fait en petit groupe. Nous sommes accueillis par une personne qui nous explique les règles de ce labyrinthe. Sachez qu’il existe des centaines d’itinéraires mais attention, aucun retour en arrière n’est possible. Nous créons donc nous-mêmes notre parcours ce qui est super ludique je trouve et assez excitant. On est super curieux à l’idée de savoir ce qu’il se trouve derrière chaque portes et par conséquent, on réfléchit un certain moment avant de prendre notre décision.
Dans la toute première salle, vous trouverez un buzzer. Cette fois-ci, c’est le hasard qui choisira pour le groupe. Ensuite, nous sommes maîtres de notre parcours. Je vous rassure néanmoins, toutes les salles importantes tomberont forcément dans votre itinéraire. Ça aurait quand même été dommage de rater des choses qu’il fallait absolument voir.




Mais du coup concrètement, qu’est-ce que l’on y voit ? L’exposition met en avant les personnages emblématiques de l’univers de Tim Burton. On y retrouve Willy Wonka, le Chapelier Fou, Jack, Victor et Emily… Ceux-ci sont représentés sous la forme de statue et tout autour ou encore sur les murs se trouvent des éléments de décors mais aussi, le plus important, des dessins originaux de l’artiste. Car oui, avant d’être un grand réalisateur, Tim Burton est un dessinateur. Il dessine depuis toujours. Certains de ses personnages célèbres comme Edward aux mains d’argent par exemple ont été créés lorsqu’il était encore enfant. Ces dessins permettent donc de montrer le processus de création.


En plus des dessins, on retrouve aussi quelques polaroïds pris lors de tournage de films. On retrouve aussi quelques textes où Tim Burton nous dévoile un peu plus ce qu’il a en tête et ce que représente telle ou telle chose pour lui ce qui nous permet d’un peu mieux appréhender ses œuvres.
J’ai vraiment adoré cette exposition. Je l’ai tellement attendue… J’y suis restée un peu plus d’une heure. Je pensais qu’il y aurait masse de monde surtout que je faisais partie des premiers visiteurs et au final, les jauges ont été très bien gérées. Surtout que comme je vous le disais, votre visite est autonome, vous prenez le chemin que vous souhaitez. Chacun se sépare après la première salle. Je me suis retrouvée seule dans beaucoup de pièces et c’était vraiment super agréable pour m’imprégner au mieux de l’ambiance.


La mise en scène nous plonge totalement dans l’univers de Tim Burton. Tout au long de notre parcours, nous retrouvons la musique des films très souvent composée par Danny Elfman. La musique a toujours été très importante chez Tim Burton et clairement, elle nous entraine de salle en salle et joue avec nos émotions et notre nostalgie. De plus, de nombreuses projections sont faites sur les murs. On croise le chat de Cheschire par exemple qui apparaît et disparaît à sa guise. On retrouve aussi les fameux papillons bleues dans la forêt des Noces Funèbres ou encore des cafards qui grouillent sur le sol dans la pièce consacrée à Beetlejuice.

En réalité si l’on creuse, plutôt que de reprendre chaque œuvre de l’artiste une à une, les salles reprennent plutôt des thèmes importants, des thèmes qui ont toujours été chers au cœur de Tim Burton. Une pièce qui m’a beaucoup touchée par exemple est celle de Frankenweenie où justement, il nous parle de nos animaux de compagnie. Avec la projection de l’orage et de la pluie qui tombent sur les murs… J’aurais clairement pu verser ma petite larme !
Je vous encourage donc vivement à aller vous perdre dans le Labyrinthe de Tim Burton si vous en avez l’occasion, vous ne serez pas déçus. Vous ressortirez avec l’envie de regarder de nouveau tous ses films.
L’exposition dure jusque fin août donc profitez-en. Je vous laisse aussi mon article dédié au réalisateur. Je reviens sur sa vie, son enfance et ses œuvres : Tim Burton, l’ami des monstres.
Et vous, êtes-vous comme moi de grands amoureux de l’univers burtonien ?
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💋💋💋
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Mais aucune mention de ses films Batman ?
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Si, il y a des salles consacrées au Joker ou au Pingouin 😉
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Voilà une exposition que j’adorerais visiter, grande amatrice que je suis de l’univers Burtonien. Quelle excellente idée d’en faire un labyrinthe, ça lui correspond tellement ! Merci pour ces belles photos !
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Ouiii ça lui ressemble énormément ! 😉
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