Le Centre Pompidou va très bientôt fermer ses portes pour des travaux de rénovation qui s’étaleront sur cinq longues années. Pour son exposition clôture, le musée a invité le photographe allemand Wolfgang Tillmans à prendre ses quartiers dans sa bibliothèque. Celui-ci a donc l’honneur d’être le dernier artiste à y exposer ses oeuvres. Sur 6 000 mètres carré, nous sommes donc inviter à découvrir jusqu’au 22 septembre le travail de Wolfgang Tillmans. Intitulée « Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait », l’exposition nous propose de découvrir l’univers du photographe à travers de nombreux clichés pris tout au long de sa carrière. On s’interroge alors sur l’évolution du monde, sur le temps qui passe mais aussi sur nos jours à venir.
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Depuis un bon moment maintenant, le Centre Pompidou vide peu à peu ses espaces puisqu’il fermera très bientôt ses portes pour des travaux de rénovation. Sa grande bibliothèque elle aussi a donc du être vidée et pour clôturer ce cycle, le musée à proposé à Wolfgang Tillmans d’organiser une grosse exposition dans ce lieu bien connu notamment des étudiants. C’est un pari entièrement relevé par le photographe allemand qui a su parfaitement habiter le lieu.


Wolfgang Tillmans a souhaité communiquer avec le lieu, lui rendre hommage en jouant avec ses espaces et son mobilier. Une étroite collaboration a alors vu le jour entre le photographe et les employés de la bibliothèque. Les livres sont très importants pour l’artiste. Ils sont le fruit d’un long travail en amont, de longues préparations qui s’étendent parfois sur des années dans le but de permettre à ses lecteurs de trouver des réponses. De la même manière, l’art et ici particulièrement la photographie servent de médium permettant de se questionner et de trouver des réponses à nos questions. L’artiste souhaitait vraiment rendre hommage à ce lieu de savoir et de culture. Rien n’a été laissé au hasard.
La bibliothèque garde son âme ici. Elle reste un lieu de savoir où l’on peut être curieux, déambuler à travers des présentoirs, des tables ou des cabines à la recherche de réponses.


Les thèmes abordés par Wolfgang Tillmans sont vraiment divers et variés. Il travaille depuis plus de 30 ans maintenant. Il a donc souhaité pour l’exposition « Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait » mélanger les genres, les sujets et les époques. Cela nous permet de voir déjà les appréhensions qu’il pouvait avoir au début de sa carrière et en faire une comparaison avec la société actuelle. Les images communiquent entre elles et se confrontent. Dans différentes interviews, il fait par exemple référence à des clichés de l’armée de Moscou ou de la frontière américano-mexicaine qui datent de 2005. Avec du recul, on peut voir que ce sont encore des sujets plus qu’actuels encore aujourd’hui.


La société et la politique sont vraiment au centre du travail du photographe. Mais il parle aussi beaucoup de l’intime. Pendant ses jeunes années, il était très proche des milieux underground de la nuit des années 90 et de ses différentes sous-cultures. Il a aussi ouvertement parlé du sida qui a malheureusement emporté son compagnon en 1997.
La mode fait aussi grandement partie de ses inspirations. Elle est pour lui un moyen d’exprimer sa personnalité et son individualité.


L’exposition « Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait » de Wolfgang Tillmans au Centre Pompidou est donc à découvrir jusqu’au 22 septembre. C’est une exposition vraiment très riche. Il y a énormément de choses à voir et à y découvrir. On y voit toute l’étendu du travail du photographe et de ses différents sujets tout au long de sa carrière. Toutes ces oeuvres mises cote à cote communiquent entre elles. Elles nous font voyager dans le temps et nous fait mettre en perspective notre propre présent.
Les choses ont-elles évoluées ? En bien ou en mal ? Reste-t-il encore du travail à faire ? Où allons-nous ? Etait-ce vraiment mieux avant ? Toutes ces questions restent en suspend mais nous rappellent que nous sommes acteurs de nos propres lendemains.
Connaissiez-vous Wolfgang Tillmans ?
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Merci, c’est intéressant ! J’avais cru le Centre Pompidou déjà fermé.
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On est sur la fin ! Mais il me semble qu’il va se poser en attendant vers Bibliothèque François Mitterand. À voir ! 😉
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