Jusqu’au 6 juillet, le musée du Quai Branly propose une belle exposition dédiée au matériau le plus précieux du monde, l’or. Intitulée « Au Fil de l’Or : l’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant » cette exposition a pour but de retracer l’histoire de ce bien précieux et de voir de quelle manière il s’est intégré aux arts du textile. Du Maghreb au Japon, le musée du Quai Branly nous invite à découvrir l’histoire fascinante de l’or.
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Depuis toujours, l’or attire et fascine. Il porte très bien son nom puisqu’en latin « aurum » signifie « briller ». Ses premières traces remontent à l’époque de la préhistoire. L’or est découvert dans les rivières. Evidemment, les hommes sont attirés par son éclat et tente de se l’approprier. Ils commencent tout naturellement à essayer de l’attraper à même le sable à mains nues et tentent délicatement d’extraire les fines particules dorées. Petit à petit, ils réfléchissent à un moyen plus efficace afin de pouvoir récolter plus facilement ces éclats. Ils créent alors des filtres à base de peau d’animaux.


On retrouve aussi des traces de l’or dès la haute antiquité que ce soit dans les parures, dans les bijoux où encore les armes. L’or est un matériau malléable, facile à travailler. Il est un gage d’élégance et de richesse. C’est un bien réservé aux élites. On en trouve par exemple dans les tombeaux de grands rois et pharaons.
Très vite, on commence à réfléchir à un moyen d’intégrer cet or dans les vêtements. Une simple robe peut alors devenir une tenue d’exception grâce à quelques fils d’or. On en retrouve énormément dans les tenues traditionnelles au Maghreb mais aussi dans des kimonos en soie au Japon.


L’or a énormément circulé que ce soit de l’Asie, du Maghreb jusqu’en Europe notamment en raisons des différentes expéditions. Un marché s’est alors créé. C’est au Moyen-Age vers le IV° siècle que l’on voit arriver en Europe cette mode tout droit venue du monde byzantin ou encore de Chine. Ces vêtements d’exception sont alors dans un premier temps réservé au monde ecclésiastique.
Ce marché voit alors ces premières manufactures prendre vie. Les tisserands de toutes horizons, romains, byzantins, perses, chinois et musulmans, redoublent d’effort et d’ingéniosité pour mêler l’or à des matières comme la soie ou le lin.


L’exposition « Au Fil de l’Or : l’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant » nous montre donc l’étendu d’un savoir faire ancestral à travers des pièces incroyables provenant du Maghreb et d’Asie. L’exposition est aussi ponctuée par plusieurs silhouettes de haute couture signée Guo Pei.
Guo Pei fait partie de la première génération de styliste chinois. Elle est connue pour ses silhouettes incroyables, comme tout droit sorties d’un rêve. Elle s’inspire d’ailleurs des contes de son enfance que pouvait lui raconter sa grand-mère pour créer mais aussi des mythes et des légendes. Il y a quelque chose d’assez fantastique dans ses créations.
La styliste expose plusieurs de ces créations au musée du Quai Branly pour cette exposition. Comme vous pouvez le voir, en ce qui concerne l’or, elle s’y connait. Guo Pei est connue pour l’utiliser dans ses créations. Elle l’utilise avec de la soie, des pierres précieuses, des perles, des plumes… C’est un matériau qu’elle connait très bien et sait manier.
Ponctuer l’exposition avec ces créations est très interessant. Cela nous permet de voir qu’il n’y a aucune limite en ce qui concerne le travail de l’or.


L’exposition « Au Fil de l’Or : l’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant » est à voir au musée du Quai Branly jusqu’au 6 juillet. Elle est une vraie invitation au voyage. Elle montre comment l’or était utilisé dans les arts du textiles dans différents pays ce qui nous permet de voir la diversité et la richesse de ce savant savoir-faire.
Ces pièces sont sublimes n’est-ce pas ?
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Merci pour ce magnifique retour ! J’y vais bientôt. Ravie 😉
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