Azzedine Alaïa et Thierry Mugler : 1980-1990, deux décennies de connivences artistiques

Jusqu’au 29 juin, la Fondation Azzedine Alaïa nous propose une toute nouvelle exposition. Intitulée « Azzedine Alaïa et Thierry Mugler : 1980-1990, deux décennies de connivences artistiques« , le parcours retrace l’amitié de ces deux couturiers de génie.

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Azzedine Alaïa est un créateur de mode tunisien passionné par la France et son histoire. Après ces années de formation aux Beaux-Arts de Tunis où il étudie la sculpture, il décide de venir vivre Paris afin de réaliser son rêve : devenir couturier.

Inspiré dans un premier temps par les femmes de sa famille, il met tout en oeuvre pour sublimer les femmes. Il les aime et considère qu’il leur doit tout. Il commence alors à travailler pour des clientes prestigieuses. Il les comprend, sait ce qui leur plait et comment les mettre en valeur.

Le style d’Azzedine Alaïa est pourtant plutôt simple : de belles lignes marquées héritées de ses études de sculpture aux Beaux-Arts, des formes mises en valeur comme taillées dans la pierre, des couleurs discrètes telles que le noir ou le blanc, des matières légères… Le couturier est le digne héritier de Cristobal Balenciaga et de Madame Grès.

Forcément, le nom d’Alaïa se fait assez vite connaitre dans le monde de la mode et dans le milieu parisien. D’autres créateurs font appel à lui pour leur prêter main forte. C’est par exemple le cas d’Yves Saint Laurent. Azzedine Alaïa travaillera avec lui sur la célèbre robe Mondrian.

Il faut bien garder à l’esprit qu’à cette époque, au tout début des années 80, on voit émerger une toute nouvelle génération de couturiers qui révolutionneront le monde de la mode. Parmi eux, on retrouve bien évidemment Yves Saint Laurent, le japonais Kenzo Takada, l’anglaise Vivienne Westwood, l’italien Giani Versace mais aussi et surtout notre couturier national de talent Thierry Mugler. Ce dernier va littéralement transformer le monde de la mode grâce à son audace. Les défilés de mode vont devenir une fête, un réel événement à ne pas rater.

Thierry Mugler rencontre Azzedine Alaïa en 1979. Il reconnait tout de suite son talent. Il lui propose même de travailler avec lui sur sa ligne de smoking de son défilé de 1979-1980. Il ira même jusqu’à mentionner son nom dans un communiqué de presse et à le remercier publiquement. C’est aussi Mugler qui pousse Alaïa à devenir officiellement créateur de mode et à créer sa marque.

Et lorsqu’en 1982, il est invité à organiser un défilé à New York, c’est encore une fois Thierry Mugler qui le pousse à saisir cette opportunité. Azzedine Alaïa peut alors compter sur son fidèle ami pour l’épauler dans la création du défilé mais aussi dans les traductions d’interviews et la communication. Alaïa lui en sera extrêmement reconnaissant.

Pendant des années, les deux créateurs se sont suivis, ont évolué ensemble et se sont ouvertement inspirés l’un de l’autre. Tous deux avaient la même vision de la femme : des déesses, des amazones. Ils mettent en avant le glamour Hollywoodien et une féminité exacerbée et assumée peut-être en opposition avec le côté folklorique qui se faisait à cette époque.

Leurs silhouettes se ressemblent et communiquent entre elles. Chacun développe les épaules pour contraster avec des tailles de guêpes et des hanches voluptueuses. C’est ce que l’on pouvait retrouver dans les années 30 et 50. Les deux s’inspirent énormément du travail d’Adrian, de Christian Dior et de Cristobal Balenciaga. Ils partagent les memes références.

Vous pouvez donc aller découvrir l’exposition « Azzedine Alaïa et Thierry Mugler : 1980-1990, deux décennies de connivences artistiques » à la Fondation Azzedine Alaïa jusqu’au 29 juin. C’est toujours très agréable et intéressant de pouvoir admirer de véritables pièces de haute couture d’aussi prêt. Ce sont des pièces qui datent de plusieurs décennies maintenant. C’est incroyable de voir à quel point elles sont toujours en très bon état.

Ce genre de style vous plait ?

Je suis personnellement une grande admiratrice du travail d’Azzedine Alaïa et de Thierry Mugler.

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8 commentaires sur « Azzedine Alaïa et Thierry Mugler : 1980-1990, deux décennies de connivences artistiques »

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